Ensemble Pour Silly

Un budget de « résistance » pour le PS

PS-3D-RVB-OMBRE
 

Chère Amie,
Cher Ami,
Cher(e) Camarade,
Comme tu le sais, le Gouvernement fédéral travaille depuis plusieurs semaines à la confection du budget 2013 et est parvenu à un accord dans le courant de la nuit.
Dans un climat économique particulièrement difficile, il s’agit d’un budget « de résistance » pour le PS, qui s’est battu – bien souvent seul ! – pour que ce budget épargne au maximum le pouvoir d’achat des citoyens et pour qu’il préserve notre modèle social.
Le Bureau du PS, qui s’est réuni aujourd’hui, a tenu à saluer le travail et la patience de notre Premier ministre, Elio DI RUPO, qui a permis de mettre d’accord les 6 partis du Gouvernement sur ce budget difficile.
Le Bureau a également tenu à souligner la détermination sans faille de la vice-première socialiste, Laurette ONKELINX, qui s’est notamment opposée à un saut d’index, à une hausse de la TVA ou à la suppression d’un jour de congé pour les travailleurs.
Tu trouveras le détail de ces mesures dans le communiqué de presse ci-dessous.
T'en souhaitant bonne lecture, reçois, cher(e) Camarade, l'expression de mes salutations fraternelles.

Thierry Giet,
Président du PS
En bref : un budget de résistance face à l’austérité européenne, cliquez ici (PDF).



Budget 2013 : un budget « de résistance » pour le PS 

Réuni ce midi sous la Présidence de Thierry GIET, le Bureau du PS tient à saluer le travail et la patience du Premier ministre, Elio DI RUPO, qui a permis de mettre d’accord les 6 partis du Gouvernement sur un budget difficile mais juste. Le Bureau du PS tient aussi à souligner la détermination sans faille de la vice-première socialiste, Laurette ONKELINX, qui s’est battue pour défendre le pouvoir d’achat des citoyens, sauvegarder notre modèle social et faire contribuer les revenus du capital.

En s’opposant à un – voire deux ! – sauts d’index, la vice-Première socialiste a refusé un budget d’austérité qui aurait appauvri les travailleurs d’au moins 500€ par an. Ainsi, malgré la nécessité de modérer les salaires en 2013 et 2014 pour soutenir la compétitivité de nos entreprises, les salaires continueront à être augmentés en fonction de l’évolution du coût de la vie, en plus des augmentations barémiques et de l’augmentation des bas et moyens salaires.

Le PS a en effet insisté pour que le Gouvernement poursuive la relance et préserve le pouvoir d’achat des ménages, au lieu de suivre l’exemple de nombreux pays européens qui ont opté pour une austérité « aveugle et sans espoir ». Des moyens ont ainsi pu être dégagés à l’initiative du PS pour relever les bas et moyens salaires jusqu’à près de 250 euros par an et lutter ainsi contre les « pièges à l’emploi ». Le PS s’est également battu pour maintenir l’enveloppe « bien-être » – malgré les tentatives de certains de la confisquer – ce qui permettra notamment de revaloriser les pensions les plus basses en 2013. Un budget de 400 millions d’euros sera aussi consacré à des réductions de cotisations sociales ciblées, pour soutenir les PME et les entreprises, relever le salaire minimum et encourager la création d’emplois.

C’est grâce à la détermination de Laurette Onkelinx, que les travailleurs ne devront pas perdre un jour de congé en 2013, c'est-à-dire travailler gratuitement un jour par an, ou se plier à toutes les exigences patronales en matière d’heures supplémentaires et de flexibilité.

Le PS s’est également opposé à une hausse de la TVA, qui est l’impôt le plus injuste, puisqu’il touche proportionnellement plus durement les bas et moyens salaires.

Laurette Onkelinx s’est également battue pour que les économies ne touchent pas le portefeuille des patients et ne mettent pas en péril l’emploi dans le secteur des soins de santé. Bien au contraire, 800 emplois supplémentaires y seront créés en 2013.

Le Bureau du PS salue aussi les premières mesures concrètes pour mieux contrôler le monde des banques et de la finance : les citoyens sont en droit d’attendre que l’on tire les leçons du passé ! Ainsi l’épargne des Belges sera désormais mieux protégée contre la spéculation et les bonus des dirigeants des banques soutenues par l’Etat seront désormais interdits. En outre, les banques seront incitées à investir une partie de l’épargne pour octroyer des crédits aux petites et moyennes entreprises. Bref, il s’agit « d’encourager les vrais créateurs d’emplois et non les spéculateurs ! »

Le PS doit malheureusement constater qu’il s’est bien souvent retrouvé isolé pour défendre les revenus tant des travailleurs que des pensionnés et des allocataires sociaux en réclamant davantage de justice fiscale. Certains semblent en effet davantage préoccupés par la défense des revenus du capital que de la classe moyenne.

Ainsi, si le PS se félicite de l’instauration d’une cotisation sur les plus-values des holdings financiers et de l’augmentation de la contribution des banques, il regrette de ne pas avoir été davantage soutenu dans sa volonté de rééquilibrer la fiscalité sur le capital pour alléger celle sur le travail ou encore d’instaurer une cotisation de crise sur les plus hauts revenus, pour plus de justice fiscale. Il note toutefois qu’un premier pas important est réalisé puisque le précompte mobilier sur les revenus du capital, qui était de 15% il y a 3 ans, passera désormais à 25% (hors livret d’épargne).

Dans un climat économique extrêmement difficile, sur fond de fermetures d’entreprises et de véritables drames sociaux, ce budget s’apparente donc davantage à un budget « de résistance » pour le PS, qui n’a eu de cesse de défendre les droits des travailleurs et des familles à bas et moyens revenus et de sauvegarder notre modèle social. Mais le PS poursuivra ses combats, à la fois au Gouvernement et au Parlement, pour rééquilibrer la fiscalité sur le capital et soutenir le pouvoir d’achat des Belges, notamment par le contrôle des prix.

 

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article